C’est la fin du poivron. Il y a des jours où il faut savoir reconnaître la défaite. Je vous livre donc le récapitulatif d’une guerre aux multiples rebondissements où le courage ne m’a pas manqué mais pendant laquelle les Dieux ne m’ont pas non plus beaucoup soutenue.
27 septembre, une attaque-surprise était menée sur le poivron, à la suite du passage d’une coccinelle (sensée aider dans la lutte anti-pucerons et non pas infester mes plantes). Je menai alors l’une de mes premières actions dans ma lutte contre les pucerons. Les jours suivants, la lecture de la vie des rois de France, Vercingétorix puis Clovis, m’aidait dans l’amélioration de mes stratégies guerrières. Début octobre, un matin où j’étais mal réveillée, un accident de four remettait en cause la survie du poivron, mais la plante semblait ne pas avoir été touchée mortellement. Enfin, le 11 novembre, jour hautement symbolique, je me voyais obligée de pratiquer la politique de la terre brûlée pour en terminer avec les impitoyables prédateurs de sève et leur retirer tout moyen de subsistance. Aujourd’hui, même s’il n’y a plus de puceron – mais peut-on parler de victoire ? - le poivron n’est plus.
Je vous laisse méditer sur cet épisode et me dire ce que j’aurais pu faire d’autre (solution biologique, de préférence) Merci à tous et à bientôt pour des aventures positives, c’est promis.