Comment imaginez-vous votre ligne de vie ? Moi, je l’imagine comme une courbe de Gauss, celle qui monte et qui descend. A chaque anniversaire, je mets un point fictif sur ma ligne fictive et en un instant, je sais où j’en suis de mon existence. Ce n’est pas franchement joyeux (surtout depuis que j’ai passé le sommet de la courbe !!), mais cela me permet de me rendre compte du temps qui reste et d’en profiter ! Ainsi, avant j’étais sérieuse. Mais petit à petit, j’ai laissé mes aspirations me montrer la voie et aujourd’hui, je réalise sérieusement les projets que je souhaite mener et ceux que l’on me confie dans le domaine qui me plait : l’environnement.
Pourquoi l’environnement ? Car ce domaine me permet de me projeter dans l’avenir, en imaginant un monde meilleur. Je garde donc l’espoir et j’agis au présent pour que mon idée de l’avenir devienne réalité. En un mot, je prends mes désirs pour la réalité ! Et ça marche !! Jules Verne avait bien imaginé le voyage de la Terre à la Lune. Je ne m’appelle pas Jules, mais côté imagination, c’est tout comme !
Alors comment je le vois mon monde quand je serai encore un peu plus bas sur ma courbe de Gauss ? Plus sain. L’air sera plus respirable car l’ère du CO2 sera terminée. Moins bruyant aussi car les véhicules (surtout les pétrolettes) seront électriques. Il sera également embaumant car les villes et les campagnes seront plantées d’arbres et de plantes sur chaque cm2 possible pour absorber le CO2 déjà émis et tenter de freiner le changement climatique et ses tempêtes. Le monde ira au ralentit, parfois, quand les tempêtes obligeront parents et écoliers à rester chez eux pendant deux jours et que l’économie sera à l’arrêt. Mais dès la fin de la tempête, les gens ressortiront, heureux d’y avoir échappé et chacun se mettra à reconstruire et à améliorer les choses. Les maisons seront toutes bioclimatiques et produiront de l’énergie et puis, cerise sur le gâteau, tous les immeubles en ville auront OBLIGATOIREMENT un balcon pour faire pousser des fleurs ou des légumes bio ! Les déjections canines sur les trottoirs auront disparu. En effet, elles vaudront leur poids en or pour produire de l’engrais, et les cradoques qui aujourd’hui n’hésitent pas à laisser leur chien se soulager devant l’école de l’enfant seront les premiers à se jeter sur les crottes pour en tirer un profit immédiat ! Alors, il sera pas beau mon monde ? Et vous, comment imaginez-vous le vôtre ? Faites remonter vos rêves de gosses à la surface et faites-nous rêver aussi : à nous tous, on va bien réussir à construire un monde meilleur !