Politique de la terre brûlée contre les pucerons

11.11.2008

Le poivron était sauvé, la plante avait quitté le dessus du four et avait retrouvé le salon, bref, tout allait bien quand les pucerons ont à nouveau attaqué, en nombre et sous toutes les feuilles. J’aurais pu jeter la plante, mais je n’ai pas voulu capituler devant l’ennemi. Alors j’ai réfléchi. J’ai commencé à couper les feuilles les plus atteintes puis j’ai décidé de nuire moi aussi aux pucerons et de les priver de nourriture. En un mot, j’ai mené la politique de la terre brûlée sur le poivron et j’ai coupé toutes les feuilles. Contrairement celle qui se mène sur le terrain, il n’y avait pas grand risque pour la plante. En effet, le lendemain de la coupe, de nouvelles pousses recommençaient déjà à pointer. Chaque jour, j’inspecte ces promesses de feuilles et pour le moment, pas de puceron en vue.

le poivron sans feuilles...ni pucerons ! (photo Main verte)

En me lançant dans cette aventure des plantes, je ne soupçonnais vraiment pas qu’il me faudrait penser et agir comme un stratège de la guerre ni même que je serais prête à accepter certains sacrifices. Heureusement qu’il s’agit de plantes et de pucerons. Je dors tranquille.